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Donc, arrivé le premier avec mon équipe habituelle, le même problème qu’à
Breteuil se pose. Pas d’entrée apparente dans la salle, mais, disposant d’un effectif
presque encombrant, j’investis l’ilôt pour parer au plus pressé. Un de mes hommes A nouveau, un responsable de l’établissement arrive et nous ouvre la porte,
nous éclaire les locaux et les recherches commencent avec du monde plus qu’il n’en
faut. La fuite par les toits n’aurait même pas été possible. Heureusement pour moi,
les locaux étaient immenses, il me fallait des effectifs. C’est finalement dans la cuisine où il régnait un désordre certainement dû à
une fuite précipitée : instruments de cuisine à terre, vaisselle cassée, que le dénouement
se fera. Mais toujours pas de cambrioleurs. Puis, en ouvrant la porte d’une petite armoire, un gardien déloge deux jeunes
serrés comme des sardines dans leur boîte. L’arrestation ne posa aucun problème, à
deux contre dix ou plus, la disproportion est telle qu’aucune négociation n’est envisageable,
mais… dans le meuble, deux couteaux de boucherie sont piqués dans le
panneau intérieur de la porte. Je tremble encore à l’idée de l’usage qui en aurait été
fait sur un fonctionnaire entrant seul par le vasistas fracturé. |
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